But de la séance

Aujourd’hui, nous allons articuler en jouant avec la poésie « Les crayons » que nous avons apprise la semaine dernière ; puis nous verrons comment contrôler le débit.

1. Rappeler les acquis de la séance précédente (5 min)

Demander aux élèves de rappeler ce qu’ils ont appris lors de la dernière séance :

le début de la poésie « Les crayons » (manuel de lecture, p. 11, lignes 1 à 4), et bien articuler en la récitant.

Les inviter à se placer en cercle et à réciter le début de la poésie ensemble.

Pédagogie

Pour les séances d’oral, nous conseillons de placer les élèves en cercle. Pour cette séance, cela permet à l’élève d’observer comment les autres articulent ou contrôlent leur débit. Ils s’habituent également au regard des autres. Enfin, cela crée une dynamique plus ludique pour l’apprentissage de la poésie.

Montrer l’affiche « J’articule » et rappeler que, pour articuler, il faut bien ouvrir la bouche et il ne faut pas parler trop vite.

Demander ensuite aux élèves de réciter le début de la poésie en articulant exagérément (en ouvrant très grand la bouche), puis en marmonnant (en fermant presque la bouche, comme si on avait quelque chose dedans).

Différenciation

Si les élèves sont à l’aise, on peut leur demander d’articuler et de marmonner lors de la même récitation : quand l’enseignant montre l’affiche « J’articule », les élèves articulent ; quand il la cache, les élèves marmonnent.

2. Apprendre à contrôler son débit (15 min)

Montrer l’affiche « Je contrôle le débit » et demander aux élèves :

Que voyez-vous sur cette affiche ? Deux bulles.

Vous avez déjà vu des bulles dans les textes avec Lola et Amine. Que contiennent les bulles ? Ce que les gens disent.

Est-ce qu’il y a beaucoup de choses écrites dans la première bulle ? Oui.

Expliquer qu’elle représente quelqu’un qui parle très vite ; parler rapidement pour illustrer le propos. Dire qu’il s’agit d’un débit important.

Est-ce qu’il y a beaucoup de choses écrites dans la seconde bulle ? Non.

Expliquer qu’elle représente quelqu’un qui parle moins vite ; parler doucement pour illustrer le propos. Dire qu’il s’agit d’un débit lent.

Inviter les élèves à travailler leur débit en binôme : un élève raconte ce qui s’est passé à la récréation, l’autre écoute. Celui qui écoute peut faire varier le débit en demandant de parler plus vite ou plus lentement.

Montrer un exemple avant de démarrer l’activité.

Si les élèves ne savent pas quoi raconter, leur proposer de répéter plus ou moins rapidement une phrase de type : « Le chat est content. »

À la suite de cette activité, interroger les élèves sur leur ressenti :

Qu’avez-vous ressenti quand on vous a demandé de parler vite ?

Parler vite est plus difficile que doucement car il faut rapidement trouver ce que l’on a à dire. Quand on parle doucement on a le temps de réfléchir.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez écouté quelqu’un parler vite ?

C’est difficile : on ne comprend pas très bien ce qu’il ou elle dit.

Conclure : pour se faire comprendre, il faut veiller à parler avec un débit moyen, ni trop vite, ni trop lentement.

Numérique

Avec des logiciels de traitement de son (type Audacity sur ordinateur) ou de montage vidéo (par exemple Imovie sur Ios), vous pouvez ralentir ou accélérer une bande sonore. Enregistrer un texte avec les élèves, puis leur faire écouter en accélérant puis en ralentissant la bande son.

3. Apprendre la fin de la poésie (5 min)

Apprendre la fin de la poésie (manuel de lecture, p. 11, lignes 5 à 7) : procéder comme dans la séance précédente. Puis inviter les élèves à la réciter entièrement en articulant correctement et en contrôlant leur débit.

Bilan de la séance

Qu’avez-vous fait ?

Nous avons récité la poésie en articulant ou en marmonnant. Nous avons appris à contrôler le débit, puis nous avons appris la fin de la poésie.

Qu’avez-vous appris ?

Nous avons appris qu’il faut avoir un débit moyen pour être entendu et compris.