- Objectifs
- Identifier le rôle de la lecture.
- Définir le rôle de l’écriture.
- Durée : 30 min.
- Matériel
- Un album.
- Deux affiches vierges.
But de la séance
Aujourd’hui, nous allons nous demander à quoi ça sert de lire et d’écrire.
1. Débattre sur le rôle de la lecture (15 min)
• Mise en scène préalable. Avant une récréation, l’enseignant lit une histoire inconnue avec une intrigue forte. À la sonnerie, il s’arrête subitement pour créer une frustration.
• Mener le débat. Au retour de la récréation, les élèves demanderont certainement de poursuivre la lecture. Leur proposer de lire eux-mêmes la suite de l’histoire, en leur tendant le livre. Les élèves vont s’écrier qu’ils ne le peuvent pas parce qu’ils ne savent pas lire. Leur demander :
À quoi ça peut servir de savoir lire ?
Pour le CE1
Si cette séance est menée avec les CE1, l’enseignant s’adresse d’abord aux élèves de CP, puis demande aux CE1 s’ils peuvent poursuivre l’histoire. Ils pourront car ils ont appris à lire. Intégrer les CE1 au débat permet de valoriser leur expérience de lecteur : apprendre à lire, ça permet notamment de lire des histoires. Ouvrir le débat sur ce premier constat.
Noter leurs remarques sur une affiche, en les catégorisant comme ci-dessous.
L’enseignant amène les élèves à reformuler les idées principales qui ont émané du débat :
La lecture permet de s’ouvrir au monde, de comprendre et de communiquer avec ce qui nous entoure (et donc de se déplacer, se nourrir, se soigner, apprendre des choses…). Elle permet aussi de se divertir, de rêver…
2. Débattre sur le rôle de l’écriture (10 min)
• Orienter le débat sur l’écriture et suivre la même démarche :
Et à quoi ça sert de savoir écrire ?
Pour le CE1
Comme en lecture, il est intéressant d’associer les élèves de CE1 à ce débat afin de s’appuyer sur leur expérience. On veillera toutefois à bien laisser la parole aux élèves de CP.
Noter les réponses des élèves sur une affiche.
Écrire, ça sert à :
– communiquer (écrire une carte postale, un mail…) ;
– apprendre (écrire aide à mémoriser) ;
– se souvenir (écrire un numéro de téléphone, une adresse…) ;
– inventer (écrire des histoires…) ;
– s’organiser (écrire un plan, une liste…).
Du côté de la recherche
• « L’écriture manuelle, en tant que compétence de base dans le développement des acquisitions scolaires, demeure tout au long de la scolarité et de la vie professionnelle, une compétence incontournable malgré le développement des nouvelles technologies. Remplir un formulaire, prendre des notes dans une séance ou un cours, signer des documents, consigner des notes dans des dossiers, utiliser des écrans tactiles constituent des activités nécessitant une écriture manuelle fonctionnelle. »
Thèse de Marie-Laure Kaiser : « Facteurs endogènes et exogènes influençant l’écriture manuelle chez l’enfant », p. 5.
• Dans la rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent, Chantale Thoulon-Page et Florence de Montesquieu répondent à la question « À quoi sert l’écriture manuscrite ? » (p. 7-12). Les réponses apportées sont : garder la trace ; communiquer avec un absent ; transmettre une image de soi ; structurer la personnalité ; favoriser les apprentissages ; fixer la pensée et participer à son élaboration.
• Profiter de ces deux débats pour observer le comportement des élèves : qui participe ? Qui est en retrait ? Relever leur position, leur gestuelle et la qualité de leur intervention.
Bilan de la séance
Qu’avez-vous fait ?
Nous avons écouté une histoire lue par l’enseignant et nous nous sommes demandés à quoi ça sert de savoir lire, puis à quoi ça sert de savoir écrire.
Qu’avez-vous appris ?
Nous avons appris que la lecture et l’écriture servent à communiquer avec le monde qui nous entoure, à apprendre et donc à devenir grand.