Manuel, p. 22.
- Objectif
- Décoder des mots contenant les graphèmes « è », « ê », « et » qui font è.
- Durée : 30 min.
- Matériel
- Tableau de la lettre « e » selon le contexte.
- Une fiche différenciation « ez » qui fait é par élève du groupe 1.
- Une fiche tableau d’imprégnation « è », « ê », « et » qui font è par élève du groupe 2.
- Des cartes graphèmes collectives.
But de la séance
Aujourd’hui, nous allons voir les graphèmes « è », « ê », « et » qui font è.
Étape 1 – Préparation à la lecture du manuel 15 min.
Groupe 1 : lecture rapide en autonomie
Fiche différenciation « ez »
- • Exercice 1 : Discriminer auditivement la syllabe contenant le son é.
- • Exercice 2 : Repérer un mot « intrus » par discrimination visuelle et appliquer la régularité.
- • Exercice 3 : Augmenter son empan visuel.
- • Exercice 4 : Discriminer des mots avec un modèle.
Groupe 2 : préparation à la lecture du manuel
Sur le tableau de la lettre « e » selon le contexte, rappeler les graphèmes étudiés, puis montrer les graphèmes « è », « ê », « et » des mots « très », « forêt » et « jouet ».
1. Identifier et lire les graphèmes
Est-ce que « è » et « ê » se lisent toujours è ?
Oui.
Est-ce que « et » se lit toujours è ?
Écrire au tableau les mots « petit », « jouet », « cet » et demander aux élèves de les lire.
« et » se lit quasiment toujours è en fin de mot ; « cet » est une exception.
Du côté de la recherche
Le graphème « è » est parfaitement consistant car il fait le son è dans 100 % des cas. Le graphème « ê » est consistant car il fait le son è dans 94 % des cas (contrexemple : bêtise).
D’après un traitement de Manulex-infra sub.
• La prononciation
Pour faire le son è, la bouche est grande ouverte, les lèvres sont étirées, la langue est en bas.
Montrer la différence avec la prononciation du « é » où la bouche est tirée.
• Le graphème
Montrer les cartes graphèmes « è », « ê », « et ». Observer l’accent qui descend, l’accent circonflexe et le « e » avec le « t ».
Pédagogie
Pour aider les élèves à mémoriser le nom et le sens des accents, proposer des moyens mnémotechniques, par exemple : dans le mot « élève », le graphème « é » est à gauche, l’accent aigu va vers la gauche ; le graphème « è » est à droite, l’accent grave va vers la droite ; l’accent circonflexe fait penser à un chapeau dans le mot « tête ».
2. Combiner des graphèmes
Combiner les cartes graphèmes « è », « ê », « et » avec :
– une carte consonne : pè, fê, let, tè, sê, met…
– deux cartes consonnes : prè, cret…
3. Écrire et encoder
Pour tracer le è, je fais la boucle du e , puis je trace l’accent du haut vers le bas à droite.
Pour tracer le ê, je fais la boucle du e, puis je trace l’accent de gauche à droite en montant et descendant.
Pour tracer et, je fais la boucle du e et j’enchaine avec le grand pic du « t ». Puis je place la barre.
Faire encoder :
– le phonème isolé en demandant les trois graphèmes du è (è, ê, et) ;
– des syllabes avec une consonne et les graphèmes du è (pè/pê/pet, rè/rê/ret).
Pas de pseudomots dans cette séance.
4. Lire des syllabes, des mots, des phrases
Distribuer à chaque élève le tableau d’imprégnation des graphèmes « è », « ê », « et » qui font è. Le premier tableau ne comporte que le son è. Le deuxième mélange les sons e, é, è.
Étape 2 – Lecture collective du manuel 15 min.
1. Rappeler le graphème étudié
Insister sur la règle contextuelle : « et » se lit è quand il est en fin de mot.
2. Lire des syllabes
3. Lire des mots
objet : ob/jet
4. Lire des phrases
Pourquoi Kali est en colère ?
Il a cassé un objet qu’il aime.
Que peut-il y avoir dans sa boite à secrets ?
Des jouets, des mots, des souvenirs…
5. Lire le mot défi
Segmenter : hé/li/cop/tè/re
« h » muet
Bilan de la séance
Qu’avez-vous fait ?
Nous avons lu des syllabes, des mots et des phrases avec les lettres « è », « ê », « et » qui font è.
Qu’avez-vous appris ?
Nous avons appris à lire les lettres « è », « ê », « et ».