But de la séance

Aujourd’hui, nous allons apprendre à encoder des mots en les segmentant ainsi que des techniques pour mémoriser des mots.

Étape 1 – Enseignement explicite de la segmentation 15 min.

1. Mise en situation : rechercher les stratégies d’encodage

Nous allons apprendre à encoder les mots. Il faudra se rappeler cette méthode par exemple en dictée ou quand vous écrirez vos propres textes.

Sur votre ardoise, écrivez le mot « savon ».

Observer les élèves en train d’écrire.

Que s’est-t-il passé dans votre tête quand vous avez écrit ce mot ?

Laisser les élèves expliquer leurs stratégies.

Du côté de la recherche

« Voici des effets positifs de la lecture : elle augmente l’activité du cerveau pour tous les types d’activités (reconnaissance du visage, d’objet, de mot, de signe). Cela entraine aussi le système de langage parlé. Les régions du langage parlé deviennent plus actives. L’enfant parvient à décomposer la syllabe en phonèmes avec l’alphabétisation. »

S. Dehaene, Journée de la cognition, 16/01/2014.

2. Modelage : présenter la stratégie de segmentation

Découper le mot en syllabes

Pour écrire un mot, je le découpe en syllabes. Si besoin, je peux taper dans les mains : sa/von.

Dans « savon », il y a deux syllabes. Tracer leur schématisation au tableau : vagues.

Montrer les syllabes et expliquer :

Dans la première syllabe, il y a sa ; dans la deuxième syllabe, il y a von.

Du côté de la recherche

« La syllabe est un groupe de sons que l’on prononce en une seule émission de souffle. »

GREVISSE Maurice et GOOSSE André, Le bon usage de la langue française, éditions De Boeck Supérieur, 2016, p. 35.

Découper la syllabe en sons

Montrer la première syllabe et expliquer :

Dans sa, j’entends s et a.

Identifier les graphèmes pour encoder les sons :

Pour faire le son s, j’écris la lettre « s » et pour faire le son a, j’écris la lettre « a ».

Procéder de la même manière pour la deuxième syllabe en soulignant que, pour faire le son on, il faut deux lettres : le « o » et le « n ».

3. Objectivation

Montrer l’affiche « J’écris un mot ».

objectivation.png

4. Pratique guidée

Demander à un élève d’expliquer sa démarche pour encoder « melon » en s’appuyant sur l’affiche « J’écris un mot ». Valider avec les autres élèves.

Puis encoder le mot « vite ». En binôme, l’un explique la démarche en s’appuyant sur l’affiche, l’autre valide.

Remarquer la différence entre le nombre de syllabes orales et le nombre de syllabes écrites due à la lettre « e » finale : on compte une syllabe à l’oral : vit, et deux syllabes à l’écrit : vi te.

Étape 2 – Enseignement explicite de la mémorisation 5 min.

1. Mise en situation : rechercher les stratégies de mémorisation

Écrire le mot « tout » au tableau.

Nous allons apprendre à mémoriser ce mot. Comment faites-vous pour vous rappeler comment il s’écrit ?

Laisser émerger les propositions des élèves.

2. Modelage et objectivation : présenter les stratégies de mémorisation

Pour mémoriser un mot, on va utiliser tout notre corps : nos yeux, nos oreilles, nos bras… ce qui va augmenter nos chances de s’en rappeler.

Montrer l’affiche « Je mémorise un mot ».

memoriser.png

Guider les élèves pour mémoriser le mot « tout » (mot de la semaine) en s’appuyant sur l’affiche.

La pratique guidée est menée dans les séances suivantes avec les mots de la semaine à mémoriser.

Programmes

« Passer de l’oral à l’écrit (lien avec la lecture)

Exemples de situations, d’activités et d’outils pour l’élève : (…) rituels fondés sur la répétition et la récurrence pour mémoriser les leçons antérieures et automatiser les acquis. »

Programme d’enseignement du cycle des apprentissages fondamentaux (cycle 2), 2020, p. 18.

Bilan de la séance

Qu’avez-vous fait ?

Nous avons écrit les mots « savon », « melon » et « vite ». Nous avons mémorisé le mot « tout ».

Qu’avez-vous appris ?

Nous avons appris à utiliser la stratégie pour écrire un mot et celle pour mémoriser un mot.