- Objectifs
- Définir la tâche finale « formuler un message clair ».
- Décrire des faits en contrôlant le débit.
- Durée : 30 min.
- Matériel
- Affiche « J’ajuste le ton ».
- Affiche « Je contrôle le débit ».
- Affiche « Je contrôle le volume ».
- Affiche « Je décris des faits ».
- Vidéo
- Vidéo « Message clair » de la dfie Lyon.
- Vidéo « Dans la cour ».
But de la séance
Durant cette période, nous allons apprendre à formuler un message clair. Nous allons voir aujourd’hui ce qu’est un message clair.
1. Faire rappeler les acquis de la séance précédente (5 min)
Nous avons appris ce que sont le volume, le débit et le ton. Le volume peut être fort ou faible (illustrer le propos en variant le volume), le débit être rapide ou lent (illustrer le propos), le ton peut changer selon la personne (illustrer le propos). Savoir ce qu’est le débit va être particulièrement important dans la séance d’aujourd’hui.
2. Identifier ce qu’est un message clair (5 min)
Interroger les élèves sur ce que peut être un message clair et écouter leurs réponses, puis proposer la vidéo « Message clair » de la dfie de Lyon (jusqu’à 02:46 min) pour mieux comprendre ce qu’est le message clair.
Nous allons commencer par le visionnage complet de la vidéo pour comprendre de quoi il s’agit.
Regarder la vidéo pour comprendre ce qu’est un message clair.
À quoi sert le message clair ?
À résoudre des conflits.
Qui peut l’utiliser ?
Les enfants entre eux.
Quand peut-on faire des messages clairs ?
À l’école, à la maison, dans de nombreuses situations.
Nous allons regarder une nouvelle fois la vidéo mais l’objectif est maintenant de savoir quelles sont les étapes du message clair.
Regarder une nouvelle fois la vidéo et lister les étapes :
1. L’enfant exprime le souhait de faire un message clair.
2. Il expose les faits.
3. Il exprime son ressenti.
4. Il vérifie que l’autre a compris.
Pédagogie
Il existe différents types d’écoute.
L’écoute est globale, analytique ou perceptive selon les modes, qui peuvent alterner au cours d’une même écoute :
Mode veille : l’auditeur n’attache pas d’importance à comprendre mais est prêt à porter son attention sur une partie du propos quand l’élément est jugé pertinent.
Mode d’écoute sélective : il ne prend en compte que les éléments nécessaires à la réalisation de la tâche.
Mode d’écoute intensive : il prend en compte les détails.
Écoute globale : il cherche à dégager la signification, les informations importantes seulement.
CHAMBONNIÈRE Gwenaëlle, L’oral au cœur des apprentissages, Pistes et enjeux pour enseigner l’oral sous toutes ses formes, ESF Sciences humaines, 2022, p. 96.
3. Identifier comment formuler des faits (10 min)
Nous allons regarder la vidéo d’une petite fille dans la cour qui vient voir son maitre. Qu’en pensez-vous ?
Visionner la vidéo « Dans la cour ». Et laisser les élèves s’exprimer.
On a du mal à comprendre. Elle est agitée.
Quelle est la différence avec les élèves vus dans la vidéo du message clair ?
Ils expriment un seul fait de manière claire et apaisée.
Montrer les affiches « J’ajuste le ton », « Je contrôle le débit » et « Je contrôle le volume ».
Nous allons regarder une nouvelle fois la vidéo. Quels sont le ton, le débit et le volume de la petite fille ?
Visionner le film une nouvelle fois.
Elle parle vite. → débit élevé
Comment celle qui parle à son amie dans la vidéo « Dans la cour » décrit-elle les faits ?
Elle n’en donne qu’un, elle parle lentement (débit), elle parle doucement (volume). Elle a un ton doux.
Pour être écouté quand je décris les faits, comment vais-je faire ?
Montrer l’affiche « Je décris des faits ».
4. S’entrainer à formuler des faits (10 min)
Nous allons jouer par deux. Il y aura celui qui embête l’autre et celui qui est embêté. Et nous allons jouer les deux rôles de la petite fille.
Le rôle avec le maitre
D’abord vous allez faire celle qui rapporte au maitre. Vous pouvez, comme elle, donner plein d’informations, parler vite, fort, avec un ton accusateur.
Laisser les élèves jouer.
Que ressentez-vous en tant que maitre ?
On se sent agressé, il y a trop d’informations. Ce n’est pas agréable.
Le rôle avec l’amie
Maintenant vous allez jouer l’autre rôle : celle qui explique les faits à son amie.
Montrer l’affiche « Je décris des faits ». Rappeler que l’on ne donne qu’une information, qu’on parle lentement…
Que ressentez-vous en tant qu’ami ?
On se sent respecté. On a envie d’écouter.
Bilan de la séance
Qu’avez-vous fait ?
Nous avons regardé deux vidéos : la première montre une fille qui formule un message clair et la deuxième une élève qui va voir son professeur pour se plaindre.
Qu’avez-vous appris ?
Nous avons appris que, pour décrire des faits, on ne dit que ce qui pose problème. On parle lentement, doucement, on utilise un ton doux.